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Channel: Quimper, faïence, artistes etc.
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Quimper, colonial - Septième et dernière partie

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Fin du voyage, autour de céramiques de Quimper créées dans la mouvance de l'Exposition coloniale, avec une dernière escapade en Égypte.


Présentées sur le stand de la manufacture HB lors de l'Exposition coloniale, les hiératiques Égyptiennes de François Bazin (1897-1956) créaient la surprise.
En effet, l'artiste a réalisé pour la manufacture trois modèles de porteuses d'eau égyptiennes et la plus grande mesure près d'un mètre de hauteur ! On imagine sans peine les complexités de la réalisation d'une telle pièce en 1931...

François Bazin - Grande Égyptienne porteuse d'eau - Grès  - H. 96,5 cm ; L. 30 cm ; l. 31,5 cm  - Manufacture HB, Quimper - ca. 1931.
Ces superbes grès au bleu profond, rehaussés d'or et parfois de platine, ne sont édités qu'à une poignée d'exemplaires.
On sait qu'au Salon des artistes français de 1931, l'artiste présentait un diorama décoratif en plâtre intitulé Dans la vallée du Nil où figuraient, notamment, ces trois sujets.
 

François Bazin est connu dans le Finistère pour plusieurs raisons. Bien que natif de la capitale et actif en région parisienne, la famille de l'artiste avait l'habitude de venir passer des vacances en Bretagne.

François Bazin - Égyptiennes porteuses d'eau - Grès  - H. 44 cm ; L. 29,5 cm ; l. 15 cm  - Manufacture HB, Quimper - ca. 1931.
En 1929, il présente au Salon des artistes français un projet de monument intitulé Aux Bigoudens, terre de pardons et de légende. Ce projet, récompensé d'une médaille d'or et du Prix national, donnera naissance au magnifique monument visible à Pont-l'Abbé, inauguré sur le Quai Saint Laurent le 7 septembre 1931.


Toujours d'un point de vue régional, on doit à l'artiste le gisant de Monseigneur Duparc de la Cathérale de Quimper, en 1932, ou encore, le monument Aux Bretons de la France Libre de la Pointe de Pen-Hir à côté de Camaret.

François Bazin - Égyptienne porteuse d'eau - Grès  - H. 36 cm ; L. 13 cm ; l.10,5 cm  - Manufacture HB, Quimper - ca. 1931.
Des berges du Nil aux côtes finistériennes, il n'y a donc qu'un pas que cette thématique, aussi atypique qu'exceptionnelle, nous aura permis de franchir.


Gardons en "mémoire rétinienne" ce bleu profond ourlé d'or, comme un trait d'union entre le Nil et l'Atlantique...


Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net


Bernard Galéron, hier dans Ouest-France

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A noter, hier, un bel article sur Bernard Galéron, photographe avec lequel travaille la galerie depuis plus de deux ans, dans le journal Ouest-France (édition Quimper - jeudi 22 août 2013) :

Bernard Galéron, un Breton sur tous les fronts

Bernard Galéron - cliché Ouest-France

Ce photographe, né au Pays Basque de parents bretons, travaille avec des chefs cuisiniers, des stylistes, ou pour des revues... Éclectique dans son œuvre, l'artiste est fasciné par la lumière en Bretagne.
Portrait

Dans son studio sur les hauteurs du Moulin Vert, Bernard Galéron achève un livre avec le chef Xavier Hamon. Le sujet ? Le cochon ibérique. Ce qui témoigne de l'éclectisme du photographe breton de 52 ans.

De magnifiques tirages sépia sur des sujets de la faïencerie Henriot ornent aussi la pièce de l'artiste. « Depuis l'apparition du numérique, nous passons beaucoup plus de temps en studio, car nous faisons tout, depuis la prise de vue, jusqu'au traitement des fichiers. » Bernard Galéron reste cependant un homme de terrain. Il y a plus de vingt ans qu'il témoigne de sa passion pour les paysages, les hommes et les richesses de la Bretagne. Mais pas seulement. « J'ai étudié trois ans à l'école de photo de Toulouse, l'ETPA, au début des années 80 et j'ai beaucoup appris sur l'art du tirage en noir et blanc. À l'issue de nos études, nous allions tous démarcher à Paris, munis de notre book personnel. »

À cette époque-là, les agences de publicité et les magazines donnaient plus facilement une première chance aux jeunes artistes : « On pouvait décrocher un boulot d'assistant de grands photographes. »

De Paris à Quimper

Après avoir réalisé quelques commandes de portraits, Bernard Galéron fait des publicités pour Air France et pour le champagne Pommery, « en indépendant ». En 1986 le magazine les Vieilles Maisons Françaises l'embauche comme photographe officiel. « Je suis encore aujourd'hui le pilier de cette revue. » En parallèle, Bernard Galéron intègre l'agence Scope. Il parcourt alors la France pour repérer les architectures les plus caractéristiques du patrimoine français.

Il quitte Paris définitivement en 1990 pour la Bretagne, à la suite d'une première grande commande bretonne : il devait décorer quatre navires de la Brittany Ferries. « Je m'installe d'abord à Plougasnou et en 1993 avec Catia, mon épouse italienne qui attendait notre fils, on décide de venir à Quimper. » En 1994, il collabore avec la nouvelle revue de décoration intérieure Maison Côté Ouest. Le directeur artistique d'alors, Alain Vandenbrook, l'initie, « à l'ancienne », à la photo déco. Il démarche aussi auprès de différentes institutions et entreprises du département pour lesquelles il travaille toujours.

La lumière bigoudène

Pour Bernard Galéron, « la lumière est l'atout majeur de la Bretagne, grâce aux vents qui la font changer. Au Sud-Ouest, les vents la tamisent. Je l'appelle la lumière bigoudène, contrairement à la lumière du Léon, plus saturée. Mes endroits de prédilection sont le Cap-Sizun et les bords de l'Odet ».

Comment le photographe voit-il l'avenir du métier ? « Nous garderons notre place malgré la concurrence des photographes amateurs. Mais il faudra nous démarquer par notre créativité et notre expérience technique. »

Il travaille sur des tirages en digigraphie numérotés sur différents papiers. Depuis 2012, il expose à la galerie de Philippe Theallet, rue Sainte-Catherine, à Quimper. On y voit des monochromes sur les trésors de la faïencerie Henriot.

L'artiste a plein de projets en tête et dit ne jamais se reposer sur ses lauriers : il continue à démarcher sans cesse, à ouvrir les yeux et à investir dans du matériel de plus en plus sophistiqué mais vite dépassé...À noter : cet été, publication d'un numéro spécial Finistère-Sud dans les Vieilles Maisons Françaises. En octobre, sortie de Patta Negra, de Xavier Hamon, aux éditions Palantines. Bernard Galéron collabore aussi à la collection de Pascal Jaouen, et fera des images culinaires avec les chefs Henri Pellen et Guy Guilloux

Georges Robin - Paludière à la bêche

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Un beau grès de la manufacture HB est actuellement en vente à la galerie. L'auteur du modèle, Georges Robin (1904-1928), est bien connu des amateurs d'art breton. Jeune sculpteur de talent, il est décédé précocement, laissant un ensemble d'une très belle facture.

Georges Robin - Paludière - grès - H. 42,5 cm ; L. 20 cm ; l. 14 cm - dessous HB Quimper Robin Ar Seiz Breur 11/200
Nantais, il suit les cours de l’École des beaux-arts de la ville, avant d'intégrer les Beaux-Arts de Paris. A cette époque, il fait connaissance avec Jeanne Malivel et les époux Creston. De la connivence entre ces artistes naîtra le groupe des Seiz Breur en 1923.
Dès 1924, il expose ses premières céramiques quimpéroises, souvent marquées, pour les pièces les plus représentatives de son talent, de la mention ar seiz breur.


L'artiste représente à plusieurs reprises des femmes au travail. La thématique des paludières nous vaut deux superbes réalisations, la Paludière à la jède [sic] et la Paludière, présentée ici, et souvent plus connue sous le nom de Paludière à la bêche.
La très belle imbrication des volumes est mise en valeur par le fin réseau de craquelures de ce grès.


A noter, la signature de cette céramique est particulièrement intéressante puisque, outre la mention du nom de l'artiste et de la manufacture, la mention ar seiz breur apparaît, ainsi que le numéro d'édition de la pièce : 11/200.

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René Quillivic - Le Raz

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Une superbe gravure sur bois de René Quillivic (1879-1969), intitulée "Le Raz" et datée dans la planche de 1924, est en vente à la galerie.

René Quillivic - Le Raz - Gravure sur bois - Dimensions de la feuille : H. 50,5 cm ; L. 65,5 cm - sbd Quillivic, n° en bg 28/35.

Nous sommes là dans la pleine influence celtique de l'artiste. Philippe Le Stum dans Impressions bretonnes (éditions Palantines, 2005) nous dit ceci :
A la sérénité de ces vues épurées [les gravures antérieures de l'artiste] s'oppose la violence baroque des marines de 1921 à 1924 [...]. Tout l'espace de la planche est maintenant envahi par une mer dont la houle incessante forme des faisceaux d'ondulations parallèles terminés en crosses et en volutes. Le motif vient du répertoire décoratif des manuscrits gallois et irlandais, sans doute connu de Quillivic par des recueils d'ornementation celtique. (p.123-124).

Les navires, coquilles de noix, oscillent sur les flots déchaînés, tandis que la présence menaçante des rochers est traitée d'une manière très anguleuse. Le phare, minuscule, semble le seul élément statique au sein de ce maëlstrom.
L’œuvre, au final, est d'un superbe équilibre, mis en valeur par la très belle qualité de conservation de cette estampe.

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Disparition de Xavier Krebs

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Je viens d'apprendre avec tristesse la disparition du talentueux Xavier Krebs. Toutes mes condoléances et mes pensées vont à la famille de l'artiste.

Xavier Krebs - cliché La Dépêche du Midi

Article de "La Dépêche du Midi" en date du 3 septembre 2013 :


Le peintre et céramiste Xavier Krebs est mort à l’âge de 90 ans. Ses obsèques civiles ont lieu aujourd’hui, à 11 heures, au cimetière de Mespel, sur la commune de Larroque dans le Tarn. Exposée dans de nombreux musée français, son œuvre a fait l’objet de trois grands événements en Tarn-et-Garonne. Le musée Ingres de Montauban lui a consacré une rétrospective en 1996. L’abbaye de Beaulieu a fait de même en 1979 et en 2007, avec 50 ans de peinture. Xavier Krebs était né en 1923 à Quimperlé (Finistère). Après avoir vécu la guerre, il a peint à Pont-Aven dans l’atelier de Paul Gauguin et a fait partie de «l’école de Karaluc». Après avoir vécu en région parisienne, en Touraine, il s’installera à Saint-Martin-d’Urbens, dans le Tarn. Depuis 2000, il avait orienté sa peinture vers une «abstraction paysagiste.»

Lucien Seevagen - Mene Ham en Kerlouan

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Cap au nord du département avec cette œuvre récemment entrée à la galerie.
 
Lucien Seevagen, Mene Ham en Kerlouan près Brignogan, huile sur toile marouflée sur carton, H. 33 cm ; L. 46 cm, sbd - titrage au revers.

Lucien Seevagen (1887-1959) est originaire de Chaumont en Haute-Marne. Après des études aux Arts Décoratifs, il se forme auprès d'Eugène Charvot, peintre et graveur.
Il expose régulièrement au Salon des artistes français, puis aux Indépendants et au Salon d'Automne.
La Bretagne tient une place particulière dans l’œuvre de ce peintre qui décède à Bréhat.

Ici, c'est le Mene Ham en Kerlouan dont il est question. Dunes et lande s'entremêlent au rivage. Quelques maisons évoquent le hameau et le brulâge du goémon apporte un bel élément de jonction entre la terre et le ciel. L'ensemble bénéficie d'une belle lumière.


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Giovanni Leonardi - Faune

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Superbe terre chamottée désormais en vente à la galerie, ce faune, pièce unique de Giovanni Leonardi (1876-1956).

Œuvre vendue

Cet artiste, d'origine italienne (Sicile), arrivé en France en 1900, proche de toute l'intelligentsia quimpéroise de l'entre-deux-guerres (mais aussi ami de Picasso, Modigliani, Apollinaire...), n'a quasiment réalisé à la manufacture quimpéroise HB que des terres chamottées, pièces uniques. Ces pièces, rares et précieuses, illustrent essentiellement deux thématiques : la religion et la mythologie.

Giovanni Leonardi, Faune, terre chamottée émaillée, manufacture HB Quimper, H. 47,5 cm ; L. 26 cm ; l. 14,5 cm, années 1920-1930, signature sur un côté du socle

L'artiste a fréquenté la manufacture quimpéroise dans les années 1920-1930, y retrouvant notamment Augustin Tuset, Nicolas Pesce ou encore Georges Renaud.
Des œuvres de leonardi figurent dans différents musées quimpérois (Musée départemental breton, Musée de la Faïence, Musée des beaux-arts).
Ce faune est dans un état parfait et signé de côté giov leonardi.


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Quimper : Journées européennes du patrimoine 2013

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Les journées du patrimoine sont, chaque année, l'occasion de découvertes et de rencontres. Je vous conseille vivement, sur Quimper, quelques visites :

Le Musée de la faïence est ouvert, gratuitement, samedi et dimanche, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Vous y découvrirez une superbe collection de céramiques, toujours étonnante, ainsi que l'exposition temporaire consacrée à René-Yves Creston et Suzanne Candré-Creston. Ce sera aussi l'occasion d'échanger avec quelques passionnés, bénévoles, de l'Association des Amis du Musée & de la faïence de Quimper (vêtus pour l'occasion de marinières aimablement offertes par Armor-Lux). Vous pourrez m'y trouver durant toute la journée de dimanche... également en marinière.

En restant dans le quartier de Locmaria, ne manquez pas la visite, toujours fascinante, des greniers de la faïencerie Henriot (samedi et dimanche, sur inscription au 02 98 90 09 36).


Si vous revenez au centre de la ville, le Musée départemental breton s'impose. Les collections sont superbes et l'exposition consacrée aux donateurs permettra de brosser une belle diversité de peintures, meubles, céramiques etc. dans une très belle scénographie (Visites guidées de l'exposition "Merci, hommage aux donateurs" samedi et dimanche à 10h, 11h, 14h, 15h, 16h et 17h).

Il s'agit là d'une petite sélection personnelle, la ville ne manque pas de trésors !
 
Bon week-end patrimonial à tous !

Marie Réol - Oranger

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Retenons un peu le soleil d'été à quelques jours de l'automne !

Marie Réol, Oranger, huile sur panneau, H. 44 cm ; L. 35 cm, sbg, titrée au dos.

Une huile sur panneau de Marie Réol (1880-1963), en vente à la galerie, nous porte vers le sud. Un oranger porte généreusement ses fruits, peut-être devant les tons d'ocre et de rose du massif de l'Esterel.
L'artiste est connue pour sa proximité avec Désiré-Lucas, dont elle a été l'élève privilégiée avant de devenir l'épouse en 1942.


Exposante régulière du Salon des artistes français, Marie Réol peignait très fréquemment en compagnie de son maître, en Bretagne, bien sûr, mais aussi dans le Pays Basque, en Dordogne ou sur la Côte d'Azur. Comme Désiré-Lucas, elle met en scène avec douceur les lumières et les effets atmosphériques. Avec élégance, elle traduit dans ses œuvres la sérénité d'un instant, l'impression du fugitif et de la beauté éphémère, exprimées par une touche mouvante et sensible, dans une palette de teintes raffinées [Marie-Paule Piriou pour l'exposition Marie Réol à Douarnenez en 2005].




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André Mériel-Bussy - Femme et fillette de Plougastel

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Une douce peinture d'André Mériel-Bussy (1902-1985) est désormais en vente à la galerie.


Ancien élève de l’École des beaux-arts de Rennes, il intègre par la suite l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et reçoit diverses distinctions durant l'entre-deux-guerres.
Plusieurs de ses sujets représentent femmes et enfants. En l’occurrence ses modèles lui étaient chers puisqu'il s'agit de son épouse et d'une de ses filles. Ces costumes, parmi les plus colorés de Bretagne, apportent quelques plages de couleurs variées mais douces.

André Mériel-Bussy, Femme et fillette en costumes de Plougastel, H. 77 cm ; L. 59 cm ; sdbg ; 1944.
Œuvre vendue

L’œuvre, datée de 1944, est dans un bel état de fraîcheur et a adopté récemment un nouvel encadrement.






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Robert Micheau-Vernez - Femme de Pont-Aven élevant son enfant

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Robert Micheau-Vernez (1907-1989) est sans doute l'un des artistes les plus familiers des amateurs de céramique de Quimper du XXe siècle. Ses multiples personnages chez Henriot, groupes de danseurs en costumes spécifiques à telle ou telle région de Bretagne, sont devenus des "classiques" des faïences de Quimper.

Robert Micheau-Vernez - Femme de Pont-Aven élevant son enfant - bronze d'art, tirage à 8 exemplaires numérotés - H. 35,5 cm ; L. 15 cm ; l. 14 cm - Fonderie d'art de l'Ellé.
C'est une variante, moins habituelle, que la galerie propose aujourd'hui.
En effet, à partir du plâtre original de l'artiste pour la faïence quimpéroise, sous le contrôle attentif de la famille de l'artiste et de l'association Robert Micheau-Vernez, cette "Femme de Pont-Aven élevant son enfant" vient d'être éditée en bronze (tirage limité à 8 exemplaires numérotés).
La pièce d'origine a été créée pour la manufacture Henriot en décembre 1940. Si la faïence mettait en avant une riche polychromie, le bronze met en lumière un beau travail de sculpteur.
Bien évidemment, la précision de ce costume ancien de Pont-Aven séduit, mais la douceur de l'échange muet entre la mère et son enfant, cette complicité qui se dégage de l’œuvre, sont également servies par les belles lignes pures de la sculpture.

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Jacques Nam - Chat debout

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Un superbe "chat debout" de Jacques Nam (1881-1974) est en vente à la galerie.

Jacques Nam - Chat debout - grès à rehauts d'or - H. 19,6 cm ; L. 19 cm ; l. 11,5 cm - Manufacture HB, Quimper - années 1920-1930 - dessous : HB Quimper NAM
Œuvre vendue
"Il n'y pas de chats plus chats que les chats de Nam" disait son amie Colette. Ce grand artiste animalier en a laissé de nombreuses traces en peinture, dessins, illustrations, bronzes ou dans les manufactures de Sèvres ou de Quimper. J'avais eu l'occasion de présenter l'artiste lors de la mise en vente d'un groupe de trois lapins (cliquez ici).
Plusieurs versions de ce grès sont connues et, plus régulièrement, c'est une patine d'un brun sombre que l'on trouve. Cette édition ajoute le caractère précieux des rehauts d'or.


Cette belle édition quimpéroise de la manufacture HB peut être datée des années 1920-1930.En effet, il s'agit ici du second modèle créé par l'artiste pour la manufacture, dès la première moitié des années 1920. L’œuvre est en parfait état.



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Assiettes automobiles - 1927

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Deux très originales et peu courantes assiettes sont en vente à la galerie.

Suzanne Guimard - Autres temps, autres mœurs - Faïence - H. 3 cm ; diam. 24,5 cm - au revers assiettes automobiles... voir illustration suivante.

Réalisées dans les années 1920, les "assiettes automobiles" servaient-elles à récompenser des lauréats de concours ?


L'origine de cette création est proche de celle des assiettes patriotiques réalisées, également à la manufacture Henriot, durant la Grande Guerre.
En effet, la manufacture est en l’occurrence associée à un certain Bulloz, déjà rencontré lors des commandes passées durant la guerre. De la même manière, les créateurs des dessins de ces assiettes semblent également être des élèves des écoles d'art décoratif de Paris.

Germaine Rochette - Le rêve du juif errant - Faïence - H. 3 cm ; diam. 24,5 cm - au revers assiettes automobiles... voir illustration suivante.

Une grande partie de ces assiettes, comme pour celles-ci, ont été réalisées par la manufacture Henriot pour La Crémaillère.
Ces faïences ont toutes été réalisées en éditions limitées.



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Abel Villard

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Deux jolies huiles d'Abel Villard (1871-1969) sont en vente à la galerie.

Abel Villard - Paysage breton aux pins maritimes - Huile sur toile - H. 53 cm ; L. 65 cm - sbd
Acteur important du paysage culturel quimpérois, Abel Villard, ami et élève de Désiré-Lucas, est en effet le créateur de l'Union artistique quimpéroise dans l'entre-deux-guerres puis, en 1946, de l’École des beaux-arts de la ville. Abel Villard est également l'un des six artistes auteurs d’œuvres de grands formats pour la salle des fêtes de Douarnenez à la fin des années 30 (aux côtés de Jim Sévellec, Maurice Le Scouëzec, Lionel Floch...).
Abel Villard - Paysage automnal en Bretagne - Huile sur toile - H. 27 cm ; L. 41 cm - sbd
Peintre de paysages, c'est essentiellement sa région qu'il représente, principalement d'Audierne à Quimper, sans oublier la baie de Douarnenez et ses alentours.
Trois de ses œuvres figurent dans les collections du Musée des beaux-arts de Quimper.

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Mathurin Janssaud - Lavandières au coucher du soleil

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Bien que né à Manosque, c'est pour ses pastels de thématique bretonne que Mathurin Janssaud (1857-1940) a acquis une belle notoriété.

Mathurin Janssaud - Lavandières au coucher du soleil - Pastel - H. ca 24 cm ; L. ca 33 cm (avec cadre : H. 31 cm ; L. 40 cm) - sbd.
Proche des artistes de Concarneau (Guillou, Deyrolle, Barnoin etc.), Janssaud dépeint la vie quotidienne des ports et des campagnes de Cornouaille. Son art, tout en finesse, se révèle tout particulièrement dans la maitrise des effets de lumière.


Ce beau pastel bénéficie, de plus, d'un cadre ancien de très belle facture.

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Nouveau livre : Jeanne Malivel par Olivier Levasseur

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Vient de paraître un ouvrage sur Jeanne Malivel (1895-1926), désormais en vente à la galerie.

Curieusement, aucun ouvrage n'avait été consacré à Jeanne Malivel depuis de nombreuses années (le seul livre est à retrouver en 1929, préfacé par Maurice Denis). Disparue précocement, l'artiste peut légitimement être considérée comme l'une des figures marquantes du renouveau des arts bretons dans l'entre-deux-guerres.
Aux côtés des Creston et Robin, elle est l'initiatrice du mouvement Seiz Breur, prônant un retour aux sources celtiques pour mettre en place un art régional contemporain.
Malgré son décès prématuré à 31 ans, un ensemble très cohérent de réalisations demeurent de précieux témoignage de son talent polyvalent (gravure, textile, faïence, mobilier...).
Ce livre, largement illustré, se fait le juste écho de cette créativité bouillonnante marquée de forts accents de modernité.


Jeanne Malivel
Olivier Levasseur - éditions Coop Breizh 
88 pages - une centaine d'illustrations
  24 x 20,5 cm - broché
prix de vente : 19,90 euros
expéditions possibles
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Paul Hagemans - Jeune fille à la grenouille

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Un très beau grès quimpérois de cet artiste d'origine belge est en vente à a galerie.

Paul Hagemans - Jeune fille à la grenouille - Grès - H.30 cm ; L. 17,5 cm ; l. 11,5 cm - au dos, signature en creux Paul Hagemans - dessous HB Quimper Hagemans 70/200

Paul Hagemans (1884-1959) n'a réalisé que deux modèles de céramiques pour la manufacture HB de Quimper, une jongleuse et cette jeune fille à la grenouille (éditée en faïence et en grès).
Né à Anvers, Paul Hagemans, fils du peintre Maurice Hagemans, était à la fois peintre, sculpteur, graveur et décorateur. Son enseignement artistique s'est déroulé à l'Académie d'Anvers.
Actuellement, son entrée en contact avec la manufacture quimpéroise reste un mystère. 


Cette "jeune fille à la grenouille", exemplaire numéroté 70 sur un tirage de 200, bénéficie de la bonne maîtrise des grès d'art de grand feu à la manufacture dans les années 1920-1930. On remarquera particulièrement sur cette pièce la qualité d'exécution et la finesse du biscuit.


Le dialogue imaginaire entre la jeune femme et le batracien semble suspendu depuis l'entre-deux-guerres.

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Deign Owen Poho à la galerie

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Les beaux objets d'Owen Poho sont désormais visibles à la galerie... Des créations en toutes petites séries (8 ou 9 exemplaires de chaque pièce). Plus de détails dans quelques jours...


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Owen Poho dans la presse du jour

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Dans la presse du jour, un bel article d'Eliane Faucon-Dumont (copyright Le Télégramme - 17 décembre 2013).



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Olivier Lapicque - Nouvelles fresques sur céramique

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Deux nouveaux panneaux de céramique d'Olivier Lapicque sont visibles à la galerie. Ces pièces uniques, réalisées par l'artiste, ont été cuites dans son four, hébergé au Musée de la faïence à Quimper. Ces deux panneaux sont de même taille. Les carreaux ont été collés sur un épais contreplaqué marine, lui-même enchâssé dans des cornières en métal réalisées sur mesure. Ainsi, les panneaux peuvent facilement être fixés au mur.

Olivier Lapicque - Conserverie de sardines - carreaux de faïence - pièce unique - H. 90 cm ; L. 60 cm.

Olivier Lapicque - Thon sur l'épaule - carreaux de faïence - pièce unique - H. 90 cm ; L. 60 cm.
Œuvre vendue
Ces deux compositions illustrent parfaitement l'univers d'Olivier Lapicque : marins, conserveries, poissons... le tout dans un beau traitement rigoureux et puissamment polychromé.

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